mercredi 29 août 2018

Streets Of Rage

Les années 80 et le début des années 90 ont vu se développer et émerger des genres de jeu, très populaires à l'époque mais complètement à la ramasse de nos jours, tels que les Shoot Them Up et les Beat Them All.
Et c'est à l'un (Prost ?) des représentants de ce dernier genre que je vais m'intéresser aujourd'hui.

Les rues de la rage !



Streets of Rage est un Beat Them All développé par SEGA et sortie en 1991 sur Megadrive et par la suite sur d'autres supports (Game Gear, Master System..)
Alors ce n'était pas mon premier BTA, j'avais déjà joué à Renegade et Double Dragon, donc je connaissais déjà un peu le genre. Mais celui-ci garde une place un peu spéciale pour moi.

A Noël 1992, alors que la Super Nintendo est plébiscitée dans les cours de récré et que ses publicités tv envoient du lourd, on décide avec mon frère, pour remplacer la NES, de s'acheter une Mégadrive.. (on est rebelle où on l'est pas). Tant qu'à bien faire les choses, on prend le bundle deux jeux deux manettes.
Le premier, Sonic, sera tout le tout premier titre essayé sur notre nouvelle console. Mais un peu plus tard dans la soirée, par curiosité, on s'essaye au second titre vendu dans le pack..





Série B

Ce titre est bien entendu Streets of Rage, premier épisode d'une trilogie (quadrilogie depuis peu apparemment après l'annonce d'un nouvel épisode).
Le vil Mr X (c'est vraiment son nom..) et son syndicat du crime ont décidé de prendre le contrôle de votre ville et de corrompre les forces de police. Certainement fatigués de voir l'ambiance pourrie qui règne depuis, un trio d'anciens flics, chacun ayant ses caractéristiques propres, décide d'aller nettoyer la ville de la pègre local à coups de tatane dans la tronche.


Bon, on oublie le scénario, digne d'un nanar des années 80, qui n'est rien d'autre qu'un prétexte pour aller casser du punk à grande échelle, pour s'intéresser à l'essentiel sur ce genre de jeu, la castagne.
Comme dit un peu plus haut, chacun des trois personnages a ses propres aptitudes mais aussi son propre style de combat. Axel, l'espèce de beau gosse bodybuildé, aura un style plus corps à corps, tandis que Blaze, usera de sa vitesse et de ses projections pour éloigner les ennemis. Et Adam (le perso que j'appréciais le plus) a une très bonne allonge malgré une vitesse réduite.





Attention, ça va faire mal

Bien que l'action se déroule dans la même ville, les décors sont néanmoins variés
Un large panel de coups vous permettra de faire votre boulot, du classique combo poings pieds, en passant par les coups de genoux, jusqu'au German supplex, que les amateur de catch (et du Great Teacher Onizuka) reconnaîtront. Vous pourrez même balancer un adversaire sur vos ennemis, histoire de faire de la place ! Chaque personnage a ses propres enchaînements, histoire d'apporter un peu de variété dans les affrontements. Et si cela ne suffisait pas, de nombreuses armes sont à ramasser durant les stages. De la batte de base-ball en passant par le couteau, sans oublier l'arme ultime dans la lutte contre le crime, la redoutable poivrière..
Et si malgré tout ça, vous galèrez encore, vous pouvez faire appel à un renfort qui viendra nettoyer la scène à coup de napalm. Ceci dit, ne comptez pas trop la dessus, c'est une attaque spéciale par vie. 


N'hésitez pas à utiliser le décor à votre avantage, comme ici avec cette machine !


Le déroulement du jeu est on ne peut plus classique. Vous évoluez dans différents endroits de la ville, vous éliminez l'ensemble des adversaires, vous ramassez les bonus dissimulés à droite à gauche et vous finissez par affronter un boss, qui fait parfois près de deux fois votre taille.. Sérieusement, si notre perso fait une taille moyenne de 1m80, certains boss doivent bien dépasser les 2m50.. Bref, fallait montrer que la Megadrive avait suffisamment de puissance pour afficher et animer des sprites qui en imposent.

D'ailleurs pour parler technique, le jeu est joli, vraiment, les environnements sont variés et plaisant, les sprites de bonnes tailles donc, et c'est fluide. On reprochera l'utilisation de "clônes" pour les ennemis, ou juste la couleur de leurs vêtements changent pour montrer l'évolution de la difficulté. Mais bon, ça c'est inhérent à l'époque, les consoles manquant de mémoire.
Impossible aussi de faire l'impasse sur les musiques House composées par Yuzo Koshiro, toujours dans le ton, elles accompagnent à merveille le joueur et s'accommodent très bien à l'ambiance du jeu, mélange de désolation et de violence.


Certainement le boss le plus galère du jeu, les soeurs jumelles

Mais surtout le jeu est fun et son gameplay, simple et addictif. Bien qu'il soit répétitif, c'est le genre qui veut ça, il possède une ambiance, de par ses graphismes et ses musiques, qui fait qu'on y revient souvent. Et si on s'amuse déjà seul, à deux, c'est l'éclate totale, dans tous les sens du terme !
En effet pendant les combats il peut arriver, sans faire exprès (ou pas xD) de frapper le personnage de son pote/frère/sœur.. et souvent ça se finit en règlement de compte pixélisé en dépit de notre mission principale. Les coups de gueule laissent la place aux fous rire et on continue l'aventure comme si de rien n'était..

Le dernier niveau sera l'occasion de re-combattre l'ensemble des boss du jeu



Pour finir, comme dit au début de cet article, un quatrième volet est en préparation. Je n'en sais pas beaucoup personnellement à son sujet, n'ayant vu qu'une courte vidéo. Mais celle-ci semble déjà prometteuse et respecter l'univers du jeu, ce qui est déjà un bon point. A voir par la suite ce que ça va donner, mais j'imagine que l'équipe derrière ce projet est fan de la série originale donc on peut être confiant je pense..

Norrsken76

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