vendredi 25 janvier 2019

The Misadventure Of Flink

Noël est toujours une période un peu spéciale, surtout quand on est enfant. C'est l'occasion de se retrouver en famille et de manger des plats qui changent du traditionnel jambon coquillettes du jeudi soir. Et c'est aussi l'occasion de recevoir des cadeaux. Car faut se l'avouer, à cet âge, tout ce qui t'intéresse ce sont les cadeaux. Manger avec mémé et tonton Roger le soir du réveillon, généralement tu t'en fous un peu.
Et en ce Noël 1994, 5 ans après mes premiers pas dans le jeu vidéo, deux jeux me faisaient de l'œil et j'essayait de faire comprendre à mes parents, avec toute la subtilité d'un gamin de 11 ans (steplé steplé steplé !!) que ce serait vraiment cool d'avoir un des deux.
Les deux titres en question étaient La légende de Thor (rien à voir avec le dieu Nordique) et Flink.
Le matin de Noël alors qu'avec mon frère nous patientons en jouant à Pete Sampras Tennis que nos parents et ma sœur se lèvent afin d'aller ouvrir les cadeaux, nous entendons du bruit.. quelqu'un se lève, la tension monte, le verdict approche.. (ça fait peur non ? :)  )

The Misadventure Of Flink, qui est donc l'heureux élu, est un jeu de plates-formes développé par Psygnosis et édité par Sony, sorti sur Megadrive en 1994.

Le game me plaît (le gameplay.... Rigolez bordel !)
Vous incarnez un jeune sorcier envoyé pour repousser les forces du mal à l'œuvre sur vos terres. Mais sous cet aspect d'énième jeu de plates-formes, au scénario dès plus classique, se cache un peu plus que ça. Car en bon sorcier que vous êtes, vous allez pouvoir créer des sorts. C'est pas beau ça ? Comme vous ne vous aventurerez jamais sans votre kit du sorcier, il vous suffira, d'une, de lire les parchemins de sorts trouvés à travers les différents niveaux, et ensuite de mélanger les trois ingrédients nécessaires dans votre marmite, afin de créer les différentes magies utiles pour votre progression. Et on les trouve où ces ingrédients ? En voilà une question pertinente ! Ils seront à récupérer auprès de certains ennemis (vous pouvez pas les louper, vous voyez l'ingrédient qu'il transporte avec eux) ou dans des coffres cachés ici et là. A vous d'être attentif et rapide car il n'est pas toujours simple de les récupérer. Après, une fois le sort créer, et avec suffisamment de magie, libre à vous de reparcourir  les anciens niveaux et de les utiliser à certains endroits clés afin d'accéder à des passages jusqu'ici inaccessibles !
Pour le reste, on est dans un plate-former pur et (très) dur et vos réflexes seront mis à rude épreuve, avec de nombreux pièges à éviter, des plates-formes qui bougent partout ou qui s'écroulent après un court lap de temps et des ennemis, de plus en plus retords, qui ne vous feront pas de cadeaux.. Pas le temps de souffler.
Pour vous sortir de tout ça vous pouvez leur sauter dessus, leurs balancer les coffres, une fois vide, ou des rochers. En les éliminant  vous récupérerez des orbes qui rempliront votre jauge de magie, qui fait aussi office de jauge de vie, veillez donc à ce qu'elle ne soit jamais vide. Si vous vous faites toucher, ces orbes se disperseront, à la manière des anneaux dans Sonic et vous aurez un temps limité pour en récupérer quelques uns. Classique et efficace.
Ah et attention aux voleurs qui vous piquent vos ingrédients et dénichez les coffres cachés qui vous offriront une vie supplémentaires, ce vous sera bien utile.

Les rétines en feu




La première chose qui frappe dans ce jeu, avant même le premier ennemie rencontré, c'est sa beauté. On a beau être sur une 16-bits, et même pas la mieux lotie en matière de graphisme, les développeurs ont fait des merveilles et ont réussi à rendre le jeu magnifique. Avec sa direction artistique fantasy, le choix des couleurs, les détails, les animations.. Chaque tableau est un enchantement, tant le premier que l'arrière plan et il m'a été difficile de choisir les captures d'écran qui accompagnent ce billet. Le titre se permet même quelques folies (ouais nous les geeks on est des oufs..) avec notamment des effets de zooms et de rotation plutôt impressionnants.

J'ai essayé de prendre des captures assez variées, mais il est difficile de faire honneur aux graphistes de Flink avec seulement quelques photos. Si vous n'avez pas l'occasion ou l'envie d'y jouer, regardez un let's play, ça vaut vraiment le coup d'œil.


Par contre tout n'est pas rose non plus. Les musiques entre autres, qui malgré qu'elles accompagnent bien le jeu, deviennent assez vite répétitives. Et un défaut de jouabilité qui peut poser problème, c'est que votre personnage a besoin d'un petit temps de course avant d'atteindre une vitesse suffisante pour sauter loin. Et si vous n'avez pas l'espace nécessaire pour atteindre cette vitesse, vous pouvez être sûr de louper la plate-forme et de tomber dans le vide. Après on s'y fait et on s'adapte mais fallait bien trouver des défaut au jeu, sinon c'est pas drôle.



En conclusion

Ce Noël 94, en tant que gamer et gamin sera un peu le point final d'une époque. Une époque assez courte certes, mais dont je garde un souvenir tant émerveillé qu'amusé.
C'est à la fois, pour moi, la fin prochaine de l'enfance et l'arrivé, à coup de boutons sur la tronche, de l'adolescence mais aussi la fin des 16-bits et de la 2D avec l'arrivée des consoles 32-bits et la démocratisation de la 3D.
La fin d'un âge d'or diront certains, certainement adeptes du "c'était mieux avant". Je dirais plutôt que c'était la fin d'une des étapes qui jalonnent la vie du jeu vidéo, qui aujourd'hui encore continue son évolution, à l'instar du cinéma qui passa du muet au parlant, du noir et blanc au couleur.. 

Norrsken76.

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