vendredi 29 juin 2018

Team USA Basket-Ball

Le second titre, dont je vais m'intéresser c'est Team USA basket Ball de Electronic Arts.

La Dream Team

Le jeu mettait en avant la seule et unique Dream Team, la meilleure équipe de Basket Ball de tous les temps, celle qui remporta l'épreuve de basket des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992
Magic Johnson, Larry Bird, Michael Jordan, Scottie Pippen, Chris Mullin, Clyde Drexler, Christian Laettner, Charles Barkley, Pat Ewing, David Robinson, John Stockton, Karl Malone.. des noms rentrés dans la légende de ce sport et qui restent des références pour les joueurs et amateurs de basket actuels. A un point que 26 ans plus tard j'ai été capable de ressortir de tête neufs des douze joueurs cités.

Alors, du haut de mon mètre soixante-dix-huit, j'ai vite tiré un trait sur mes ambitions dans le basket, ceci dit je reste amateur de ce sport, qui associe vitesse, agilité et dextérité et qui peut se montrer souvent très spectaculaire. Reste à savoir si nous pouvons retrouver toutes ces caractéristiques dans un jeu 16-bits de 1992..


Le Dream Game ?

Le jeu propose aux joueurs de prendre en main l'une des 14 nations présentes plus une équipe all stars reprenant les meilleurs joueurs mondiaux hors USA. De nombreuses options permettent de paramétrer la partie à votre convenance. Match d'exhibition pour un ou deux joueurs, en vs ou en coop, ou bien tournois, simulation ou arcade, durée du match.. à vous de voir selon vos envies, votre temps et vos amis.
Une petite partie sans prise de tête, optez pour un match d'exhibition en arcade avec des quart-temps de 5 minutes !



 

Avant chaque début de match l'occasion nous est donné d'écouter l'hymne national des pays qui s'apprêtent à s'affronter ainsi que de lire différentes informations historiques et culturelles.
Le genre d'initiatives que je trouve personnellement très sympa.










Le jeu est agréable à prendre en main, le graphisme est propre avec une bonne vue du terrain et de nos co-équipiers et malgré les contraintes techniques inhérentes à l'époque, c'est fluide et on reconnaît facilement certains joueurs. L'IA fait en sorte de se démarquer et de proposer des solutions dans les phases offensives, ce qui permet souvent de se débarrasser d'adversaires trop collants. Cela permet d'assurer un rythme assez vif aux parties.




Les matchs sont plutôt nerveux, l'équipe adverse ne vous fera pas de cadeaux, et ce sera l'occasion de sortir quelques dunks bien sentis pour s'assurer des points de manière impressionnante. Certains mouvement phares de joueurs sont même reproduis à l'écran. Avant la rencontre et à certains moment du match (pauses, fautes) vous pouvez consulter les stats de vos joueurs et effectuer des changements.
Sans être forcément exceptionnel, le jeu est typique des productions de ces années là, on branche la console, on lance le jeu et on s'amuse. Le principal est bien là.






J'avoue j'ai laissé l'adversaire dunker pour pouvoir prendre la capture d'écran :D
Ce smash est assez classique mais d'autres sont bien plus spectaculaires.














Conclusion sur ces deux parties

Coup marketing évident des éditeurs, ces stars donnent une visibilité et une légitimité aux jeux qu'elles accompagnent parmi les nombreux titres disponibles. Surtout à une époque où la majorité des logiciels s'achetait au jugé. On avait pas accès à internet, on avait juste la presse mensuel consoles pour se tenir informé. Et celle-ci était bien entendu payante ce qui pouvait limiter sa diffusion et son accès. De nombreux jeux ont ainsi été acheté à la vue de la jaquette et quand sur celle-ci on voit un visage familier, on a tendance à aller vers celui-ci.

Là je parle du sport mais bien d'autre domaines étaient touchés dans les années 90, que ce soit avec des personnages de bandes dessinées ou des films et dessins animés, où les jeux accompagnaient souvent leur sortie au cinéma. Les jeux à licence existent depuis les premiers pas du jeu vidéo.
C'est un moyen de promotion efficace et ça permet de toucher un plus large public tout en le rassurant, compte tenu du prix des cartouches, car souvent dans la tête des gens le nom et le visage apposés sont gages de qualité (ce qui n'est pas toujours le cas).

Pour finir, parler de ces sportifs, c'est aussi l'occasion pour moi de rendre un modeste hommage à ces immenses joueurs qui m'ont fait rêver, comme tant de gamins des 90's, et à qui je voulais ressembler ou du moins me rapprocher.. (j'avoue quand t'es un petit blanc, ressembler à Michael Jordan, c'est pas facile facile..)
Des légendes.

Norrrsken76

jeudi 28 juin 2018

Pete Sampras Tennis

Icônes du sport et jeux vidéo dans les années 90. Partie 1


Pour ce deuxième billet, qui sera en deux partie, je vais mélanger deux éléments qui me sont chers, le jeu vidéo et le sport.
Alors je vais pas parler d'un énième Fifa mais je vais m'attarder sur deux titres, que j'ai retrouvé en magasin d'occaz et qui ont marqué mon enfance vidéo-ludique et dont j'ai pratiqué le sport, plus jeune.
Mais au-delà des jeux c'est surtout les icônes sportives qu'ils représentent et qui sont misent en avant dans ces jeux qui m'intéressent.



Le premier titre et la première icône dont je voudrais parler c'est Pete Sampras Tennis.
Il s'agit d'un jeu de tennis (sans déconner!?) sorti en 1994 sur Megadrive est développé par Codemaster, avant qu'ils ne se mettent qu'à faire des jeux de voitures..



Pete Sampras c'est qui ?

Pour ceux qui ne le savent pas, il fut un temps, avant que les extra-terrestres Federer et Nadal ne débarquent sur Terre, où les américains dominaient plus ou moins le tennis mondial. Jimmy Connors, John McEnroe et un peu plus tard, Pete Sampras et André Agassi, pour ne citer qu'eux, trustaient la première place mondiale. Ces deux derniers joueurs étaient souvent opposés. Si Agassi était considéré comme le bad boy des courts, dans une institution toujours un peu trop propre sur elle et figée dans ses principes, l'autre était un peu son opposé, plus calme, moins extravagant. Mais les deux étaient doués. Très doués.


Quelques infos..

Né en 1971 à Washington DC il est numéro un mondial pendant 6 années consécutives (1993-98), remporte 64 titres, 14 grands chelems, 7 Wimbledon.. et il a donc deux jeux vidéo à sa gloire!

Sa notoriété, sa personnalité et son talent en ont fait un choix de marque pour un jeu de tennis.
Alors certes ce n'est pas le premier à avoir donné son nom à un titre de ce genre, Jimmy Connors l'avait fait avant lui, André Agassi également, mais au milieu des années 90, le number one, c'est Pete ! (et j'étais plus #TeamSampras qu'Agassi à l'époque)
Bizarrement, il n'y a pas trace d'un Henri Leconte Tennis :) 




Et le jeu en lui même ?

Bah, c'était pas mal du tout ! Enfin dans mes souvenirs c'était pas mal du tout.. Je vous cache pas que mon retour sur les cours s'est soldé par d'humiliantes défaites. La jouabilité est capricieuse et exigeante et il faut doser chaque coup sous peine de voir la balle s'envoler et aller partout sauf là où vous voulez. Mais avec un peu de pratique (voir beaucoup si vous êtes aussi peu doué que moi) les échanges deviennent vraiment plaisants et vous vous plairez à faire monter votre adversaire au filet avant de décrocher un passing gagnant. Le panel de coups est simple, vous proposant le lob, le coup direct et le plongeon pour rattraper désespérément une balle un peu trop éloignée. A vous ensuite d'avoir le bon timing pour décrocher de puissants coups et de jouer avec les directions afin de placer la balle plus ou moins proche du filet.
L'ensemble est fluide et agréable à regarder. Les surfaces sont variées et le public pousse de la voix au début et à la fin des échanges, au point parfois d'obliger l'arbitre à demander le silence entre deux annonce du score.
Ajouter les ramasseurs qui s'afférent à récupérer les balles et vous verrez qu'un soin particulier a été apporté afin de recréer l'ambiance d'un véritable match de tennis.

Les modes de jeu font dans le classique, avec un mode Challenge, pour un ou deux joueurs, vous permettant d'affronter qui vous voulez, où vous voulez et de paramétrer le nombre de sets, afin d'éviter les humiliations trop longues.
Le mode Tournament vous permet de créer votre tournoi jusqu'à huit joueurs et enfin le World Tour vous feras voyager afin d'affronter des adversaires de plus en plus coriaces.

34 courts de tennis (+ 1 bonus^^) sont répartis sur la surface du globe (héhé)  pour affronter l'un des 30 joueurs et joueuses adverses. Ne vous attendez pas par contre à jouer contre des Jim Courrier ou Sergi Bruguera. A part Sampras, tous les autres joueurs sont fictifs. Tout comme les courts d'ailleurs, même si l'on reconnaît aisément certains des plus prestigieux de la planète tennis.



    
 De la terre battue à Paris..On devine facilement qu'il s'agit de Roland Garros
                                


Un mot aussi sur la cartouche de jeu. Certaines d'entre elles (pas toutes comme le confirme celle que j'ai acheté il y a peu) possédaient deux ports manettes supplémentaires en haut de la cartouche !
Une originalité qui permettait le jeu à quatre joueurs directement, sans passer par un adaptateur.





On se retrouve un peu plus tard pour la seconde partie..

Norrsken76

mercredi 27 juin 2018

Landstalker

Bien le bonjour !

Alors pour inaugurer ce blog, je vais parler retro-gaming et d'un jeu en particulier..
Le jeu pour lequel je voue un culte depuis près de 25 ans, celui qui restera une référence pour moi depuis ce jour où je l'ai découvert lors de La nuit du jeu vidéo en 1993 et quelques mois plus tard où j'ai enfin pu y jouer.. J'ai nommé..

Mais pourquoi que j'en parle ? Et bien d'une part parce que j'en ai envie, ça me parait être une bonne raison et d'autre part parce que j'ai pu remettre la main dessus il y a quelques jours, dans une boutique d'occasions, dans un état tout à fait convenable à un prix qui l'était un peu moins.


Mais qu'est-ce donc ??

Landstalker est un action-rpg développé par Climax, édité par SEGA et sorti sur Megadrive fin 93 en France.

Et ça parle de quoi ?

Ici, point de princesse à délivrer des griffes d'un cochon en armure ou de monde à protéger. Non, notre héros, Nigel de Maple, a des ambitions bien moins nobles et beaucoup plus mercantiles..
Tout ce qui l'intéresse c'est les trésors et l'argent qui va avec.
Et c'est à la suite d'une de ses chasses au trésors que notre Han Solo elfique rencontre une fée qui, en échange de sa protection lui propose de le guider vers le trésor du légendaire roi Nole sur l'île de Mercator.

Et nous voici parti en direction de l'île de Mercator
Mais encore..?

Considéré comme le Zelda de la 16 bits de SEGA, Landstalker reprend les grandes lignes des action-rpg. Équipements à changer, points de vie que nous augmenterons en trouvant les Coeurs disséminés ici et là, donjons obscurs remplis de monstres en tout genre et de pièges à éviter, énigmes à résoudre..  La progression du jeu se fera par l'intermédiaire de quêtes, qui vous feront progresser vers votre but ultime, le trésor du roi Nole. Classique, mais efficace.


Il possède néanmoins quelques particularités qui le différencient de son illustre modèle.

Déjà, le personnage que l'on incarne, Nigel, est un elfe.. Bon ok ça ne sert pas vraiment le point que j'essaye de mettre en avant, Link en étant un aussi. Ceci dit autant l'un est l'archétype du héros sans peur et sans reproche, propre sur lui, l'autre est à classer parmi ces anti-héros, qui font le bien  mais en sachant qu'il y a une récompense à la clé. S'il sauve Friday, la fée, c'est avant tout car elle lui parle d'un trésor. (et aussi parce que sans elle, bah, pas d'histoire et pas de jeu :)  )
L'humour est aussi omniprésent, parfois bien malgré lui, que ce soit chez les personnages rencontrés, comme avec ce trio de chasseurs concurrents  ou durant les dialogues, dont la traduction pourrait être qualifiée parfois de "maladroite", (mais j'aime trop ce jeu pour en dire du mal). Landstalker est fun, drôle et nous invite à nous détendre !
Il en va de même des thèmes musicaux, agréables et entraînants qui vous accompagneront  durant votre périple.

Mais la principale particularité du jeu c'est de proposer des graphismes en 3d isométrique. Alors que la plupart des action rpg sortis ou à venir, Soleil et La légende de Thor sur Megadrive par exemple, ou encore Alundra sur PlayStation, proposent une vue du dessus, Landstalker prend le pari d'une vue en 3d iso.
L'avantage c'est que ça donne une profondeur au jeu qui est franchement appréciable. L'inconvénient c'est que le titre propose de nombreuses phases de plate-forme et ça devient vite un casse-tête de se repérer dans l'espace. L'utilisation de cette 3d iso n'enlève en rien à la qualité des graphismes, ils sont jolis, variés et détaillés et les concepteur du jeu jouent parfois avec celle-ci afin de dissimuler plate-formes et autres chemins secrets.

Le genre de phases de plate-formes qui viendra vous hanter

Les bémols que je peux quand même lui trouver c'est son manque relatif de difficulté en combats, où la plupart du temps les ennemis viendront bêtement se faire taper et, en parlant d'ennemis, un bestiaire pas forcément toujours très inspiré.

Oui au début vous allez surtout affronter des champignons et des bulles..


Au final..

Mais au-delà de tout ça, cette ambiance, cette immense chasse au trésor sur cette île mystérieuse, ce héros malgré lui, ces environnements, beaux et détaillés, ces musiques entraînantes sont une véritable invitation aux voyages et à l'aventure ! Et c'est certainement ce point là qui m'a le plus marqué.
On a pas vraiment de contraintes morales dans Landstalker, le destin du monde ne repose pas sur nos épaules, non, nous sommes là pour explorer l'île et trouver ce fameux trésor. Et cette légèreté est franchement des plus agréables. Pas de héros "top dark" amnésiques, pas de princesse à sauver, pas d'enjeux cruciaux, pas de personnage qui se sacrifie pour x raison..Juste l'aventure !
Et ça, ça fait plaisir, de pouvoir profiter d'un jeu sans être rappelé à nos devoirs, aussi virtuels qu'ils peuvent l'être.
La chasse aux trésors est ouverte !

Norrsken76


Sonic the hedgehog

Après trois années passées en compagnie de la NES et alors que la guerre des 16 bits faisait déjà rage, nous avons opté, mon frère et moi, ...