Le second titre,
dont je vais m'intéresser c'est Team USA basket Ball de Electronic Arts.
La Dream Team
Le jeu mettait en
avant la seule et unique Dream Team, la meilleure équipe de
Basket Ball de tous les temps, celle qui remporta l'épreuve de
basket des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992
Magic Johnson, Larry
Bird, Michael Jordan, Scottie Pippen, Chris Mullin, Clyde Drexler,
Christian Laettner, Charles Barkley, Pat Ewing, David Robinson, John Stockton, Karl
Malone.. des noms rentrés dans la légende de ce sport et qui
restent des références pour les joueurs et amateurs de basket
actuels. A un point que 26 ans plus tard j'ai été capable de
ressortir de tête neufs des douze joueurs cités.
Alors, du haut de
mon mètre soixante-dix-huit, j'ai vite tiré un trait sur mes ambitions dans le basket, ceci dit je reste amateur de ce sport, qui
associe vitesse, agilité et dextérité et qui peut se montrer
souvent très spectaculaire. Reste à savoir si nous pouvons
retrouver toutes ces caractéristiques dans un jeu 16-bits de 1992..
Le Dream Game ?
Le jeu propose aux
joueurs de prendre en main l'une des 14 nations présentes plus une
équipe all stars reprenant les meilleurs joueurs mondiaux hors USA.
De nombreuses options permettent de paramétrer la partie à votre
convenance. Match d'exhibition pour un ou deux joueurs, en vs ou en
coop, ou bien tournois, simulation ou arcade, durée du match.. à
vous de voir selon vos envies, votre temps et vos amis.
Une petite partie
sans prise de tête, optez pour un match d'exhibition en arcade avec
des quart-temps de 5 minutes !
Avant chaque début
de match l'occasion nous est donné d'écouter l'hymne national des
pays qui s'apprêtent à s'affronter ainsi que de lire différentes
informations historiques et culturelles.
Le genre d'initiatives que je trouve personnellement très sympa.
Le jeu est agréable
à prendre en main, le graphisme est propre avec une bonne vue du terrain et de nos co-équipiers et malgré les
contraintes techniques inhérentes à l'époque, c'est fluide et on reconnaît facilement
certains joueurs. L'IA fait en sorte de se démarquer et de proposer des solutions dans
les phases offensives, ce qui permet souvent de se débarrasser
d'adversaires trop collants. Cela permet d'assurer un rythme assez vif aux parties.
Les matchs sont plutôt nerveux, l'équipe adverse ne vous fera pas de cadeaux, et ce sera l'occasion de sortir quelques dunks bien sentis pour s'assurer des points de manière impressionnante. Certains mouvement phares de joueurs sont même reproduis à l'écran. Avant la rencontre et à certains moment du match (pauses, fautes) vous pouvez consulter les stats de vos joueurs et effectuer des changements.
Sans être forcément
exceptionnel, le jeu est typique des productions de ces années là,
on branche la console, on lance le jeu et on s'amuse. Le principal
est bien là.
J'avoue j'ai laissé l'adversaire dunker pour pouvoir prendre la capture d'écran :D
Ce smash est assez classique mais d'autres sont bien plus spectaculaires.
Conclusion sur ces deux parties
Coup marketing
évident des éditeurs, ces stars donnent une visibilité et une
légitimité aux jeux qu'elles accompagnent parmi les nombreux titres
disponibles. Surtout à une époque où la majorité des logiciels
s'achetait au jugé. On avait pas accès à internet, on avait juste
la presse mensuel consoles pour se tenir informé. Et celle-ci était
bien entendu payante ce qui pouvait limiter sa diffusion et son
accès. De nombreux jeux ont ainsi été acheté à la vue de la
jaquette et quand sur celle-ci on voit un visage familier, on a
tendance à aller vers celui-ci.
Là je parle du
sport mais bien d'autre domaines étaient touchés dans les années
90, que ce soit avec des personnages de bandes dessinées ou des
films et dessins animés, où les jeux accompagnaient souvent leur
sortie au cinéma. Les jeux à licence existent depuis les premiers
pas du jeu vidéo.
C'est un moyen de
promotion efficace et ça permet de toucher un plus large public tout
en le rassurant, compte tenu du prix des cartouches, car souvent dans
la tête des gens le nom et le visage apposés sont gages de qualité
(ce qui n'est pas toujours le cas).
Pour finir, parler
de ces sportifs, c'est aussi l'occasion pour moi de rendre un modeste
hommage à ces immenses joueurs qui m'ont fait rêver, comme tant de gamins des 90's, et à
qui je voulais ressembler ou du moins me rapprocher.. (j'avoue quand
t'es un petit blanc, ressembler à Michael Jordan, c'est pas facile
facile..)
Des légendes.
Norrrsken76
Norrrsken76