mercredi 31 octobre 2018

Duck Tales


Les matinées et après-midis de mon enfance, comme celles de beaucoup d'autres gamins, étaient l'occasion de regarder une multitude de dessins animés. Entre les animés édulco-censurés du Club Dorothée et les séries animés de Disney, il y avait de quoi faire.
Mais si je devais en retenir une aujourd'hui, ce serait Duck Tales ou La bande à Picsou chez nous.
(ça tombe bien c'est le jeu dont on va parler, quelle coïncidence )
Et évidemment ces séries animés apportèrent leurs lots de jeux vidéos. (cf. conclusion de Team USA basket-Ball)
Duck Tales a donc eu droit à son adaptation lui aussi.
Ce titre, développé par Capcom, est sortis sur la Nintendo Entertainment System (NES) en 1989.




Picsou Woo-Hoo !

Mais avant de parler du jeu, attardons nous un peu sur le personnage de Picsou.
Balthazar Picsou ou Scrooge MacDuck en version originale est apparue sous les traits de Carl Barks en 1947 et s'est vite imposé comme l'un des personnages emblématiques de Canard Ville. Oncle de Donald, multi-milliardaire, grincheux et radin il n'en est pas moins aventurier, débrouillard et sait même se montrer tendre par moment, avec ses neveux notamment.
Balthazar est né en Écosse en 1867 et grandit à Glasgow dans un milieu des plus modestes. Sa famille auparavant riche, fut chassé de leur terre et perdit leur manoir, situé dans le nord de l’Écosse.
Les paysans de coins, ayant eu connaissance de l'ancien trésor des MacPicsou caché en son sein, inventèrent une légende de chien géant (à l'image de celui des Baskerville de Sherlock Holmes) afin d'effrayer le clan. Celui-ci quitta leurs terres et se rendit à Glasgow, ville qu'ils ne quittèrent plus depuis.
Des siècles plus tard, le jeune Balthazar devient vite le dernier espoir de la famille pour redorer le blason des MacPicsou.
Pour initier son esprit d'entreprise, et alors qu'il n'est encore qu'un gamin, son père lui fabrique un équipement de cireur de chaussures, afin de lui permettre de commencer à gagner de l'argent. Las, les affaires ne prennent pas vraiment et devant le désarrois de Balthazar, Fergus MacPicsou s'arrange avec un ami afin qu'il devienne le premier client de son fils et qui le paie avec un sou américain n'ayant pas cours en Écosse.
Ce premier « client » et ce sou, qui deviendra son célèbre sou fétiche tant convoité par ses ennemis, sera le déclic pour le jeune Picsou. Se sentant floué par cette pièce américaine, il développera son fort caractère, intransigeant et méfiant, et y verra un signe, celui de partir faire fortune en Amérique..
S'ensuit une multitudes d'aventures qui formera le jeune Picsou pour devenir le riche palmipède que nous connaissons tous aujourd'hui.


Voilà pour le personnage, attardons nous maintenant sur le jeu !


Duck Tales est un jeu de plate-forme 2d (normale sur la NES me direz vous) dans lequel vous incarnez Picsou, armé de sa canne, à la recherche de richesses à travers le globe. Depuis un hub centrale, en fait un énorme ordinateur, vous choisissez une destination où vous vous rendrez afin d'y dénicher le trésor principal, un objet d'une grande valeure, gardé par un boss.
Vous croiserez quelques figures célèbres
La quête de richesse de l'oncle Picsou vous fera voyager, l'Amazonie, l'Himalaya ou encore la Lune n'auront bientôt plus de secrets pour vous car notre canard aventurier ne reculera devant rien tant qu'il y a un magot à la clé.
Les nombreuses salles cachées vous pousseront à explorer les niveaux de fond en comble, à la recherche de passages secrets et de chemins invisibles afin d'amasser toujours plus de trésors et bonus !
Le gameplay du titre repose sur la maîtrise du saut sur sa canne, qui vous servira aussi bien à vous débarrasser des ennemis que d'atteindre des plates-formes inatteignables sans ça. Une fois cette petite particularité saisie, c'est un vrai bonheur de s'aventurer dans les différents niveaux et vous sauterez de plates-formes en ennemis avec toute l'aisance d'un canard.
Flagada Jones est aussi de la partie
Jeu NES oblige, vous allez galérer. Le jeu n'est pas le plus difficile, surtout qu'on doit à Capcom Ghosts and Goblins, qui en a traumatisé plus d'un. Il n'empêche qu'il est plus difficile que la plupart des productions actuelles. Les ennemis sont nombreux et comme on est sur NES, reculez un peu trop et ceux que vous auriez éliminés ré-apparaîtront. Les nombreux pièges et précipices vous donnerons quelques sueurs froides tant il ne faut pas se louper sous peine de perdre une vie. Et des vies justement, vous en avez pas des masses même si quelques bonus de vie supplémentaire sont cachés dans les niveaux.
Les graphismes sont simples mais jolis. Chaque niveau a une
identité propre et marquée, ce qui augmente le sentiment de voyage et d'exploration. Et les musiques, sans être exceptionnelles sont très chouettes.. Enfin, sans être exceptionnelle.. c'est un peu vite dit. Le thème du stage de la Lune, est probablement l'un des meilleurs entendu sur NES.
Toutes ces qualité font de ce jeu un classique de la 8-bits de Nintendo.
Une suite a vu le jour également. Je l'ai sur une compilation de jeu Disney mais je n'y ai pas encore joué, donc je ne vais pas m'y attarder. De plus j'essaye vraiment de parler des jeux joués quand j'étais gamin et auquel je rejoue avec une vision d'adulte. Mais à l'occasion je m'y essaierai.

Au final 



Picsou est vraiment un personnage à part, comme son neveu Donald. Il est antipathique, mesquin, radin, il fait confiance en personne, mais son sale caractère le rend aussi attachant. Loin d'un Mickey assez lisse. C'est peut-être ça qui fait que ce genre de héros est populaire. Ils cassent l'image enfantine et disons le, un peu niaise, de ces personnages.
Je tiens à préciser enfin que toutes les infos sur la jeunesse de Picsou ont été pioché dans l'excellente Grande épopée de Picsou tome 1, écrite par Don Rosa au début des 90's. Celui-ci lui donna une véritable histoire et c'est un vrai régal à lire, avec ses dessins bourrés de détail et son humour.
Ah et une dernière chose, il y a une nouvelle série animée Picsou qui est sorti sur Disney Channel. Je ne l'ai pas regardé mais j'ai pu voir le générique. Ils ont donné un bon gros lifting des familles aux personnages afin d'avoir un look plus modernes, loin du style mignon de la série des 90's.

Norrsken76

mardi 30 octobre 2018

Aladdin

Le deuxième film qui m'aura autant marqué en 1993, au point d'être encore aujourd'hui admiratif de celui-ci, est Aladdin.
Cet écran titre..cette musique !

A l'origine

Ce film est inspiré par un ancien conte du Moyen-Orient (il semblerait que ce soit difficile de déterminer son origine exacte, je vais donc rester large) Aladdin ou la lampe magique et par un film de 1940, Le voleur de Bagdad.
Il est sorti par chez nous en novembre 1993 et restera à mes yeux, la plus belle œuvre animée que j'ai vu jusque maintenant. Et vu que l'industrie laisse de plus en plus tomber les dessins classiques au profit des animations par ordinateur, cela n'est pas près de changer.
Ce dessin animé nous narre l'histoire d'Aladdin, jeune homme vivant à Agrabah, ville imaginaire qu'on pourrait situer en Irak, avec son singe Abu. Pauvres, ils sont obligé de voler afin de survivre et rêvent de richesses et d'une vie plus facile auprès de la princesse Jasmine à chaque fois qu'ils voient le palais du sultan depuis les toits qu'ils occupent pour dormir la nuit.
Jafar le vizir, qui n'a d'autre envie que de prendre le pouvoir et par la même la place du Sultan, souhaite mettre la main sur la lampe magique qui lui permettra de libérer le Génie enfermé dedans, qui lui exaucera trois vœux. Mais pour cela, il lui faudra trouver un homme au coeur pur à même d'être accepté de pouvoir rentrer dans la grotte où se cache la lampe. Il décide alors de tendre un piège à Aladin après avoir jeté son dévolu sur ce dernier…

Voilà en gros pour l'histoire, qui mélange mystère, aventure, humour, action et romance. On a à faire à un véritable film à la Indiana Jones, en plus enfantin, mais reprenant les mêmes recettes des grandes épopées d'aventure.
Ce qui m'a marqué surtout, quand je l'ai vu au cinéma du haut de mes 10 ans, c'est la beauté des décors. Les dunes de sables qui s'étendent à perte de vue, le château du Sultan, les scènes dans la ville d'Agrabah.. Les couleurs chaudes, le design des personnages et des bâtiments, tout est fait pour nous dépayser et nous faire découvrir, même si ça reste un mélange de plusieurs influences et cultures, le Moyen-Orient.


C'est moi ou c'est beau ?

Je reste surpris par la qualité des animations
Et les développeurs de chez Virgin, aidés par des animateurs de chez Disney, ont réussi l'exploit de tout fidèlement retranscrire sur megadrive ! (oui, la transition est un peu abrupte mais faut bien qu'on parle du titre..)
On obtient alors certainement l'un des plus beaux titres sorti sur cette console (avec Les aventures de Flink). Il suffit de commencer à jouer pour s'en rendre compte. Des ruelles d'Agrabah, à la grotte des merveilles en passant par la prison du palais, tout est beau. Du choix judicieux des couleurs, malgré une palette limitée sur megadrive, au travail remarquable sur les animations, fluides et détaillées, ce jeu est un véritable délice visuel.







C'est beau, d'accord mais est-ce que c'est bien ?

On dit souvent qu'un beau jeu n'est pas forcément un bon jeu. C'est vrai. Alors qu'en est-il d'Aladdin ? Son gameplay est-il à la hauteur de ses graphismes ? Et bien…...oui. Autant le dire tout de suite, Aladdin est effrontément doué et il ose tutoyer l'excellence en la regardant droit dans les yeux. 

Le titre ne s'égare pas trop et reste assez fidèle au déroulement du film. Il prend cependant quelques libertés afin de proposer des niveaux supplémentaires. Vous commencerez donc l'aventure dans les rue d'Agrabah avant de vous aventurez dans le désert en périphérie, les cachots du palais, la grotte aux merveilles etc.. Je n'en dis pas plus pour vous garder les quelques surprises qui vous attendent.
Dans le déroulement, c'est un plate-former/ action classique. Il vous faudra courir, sauter, grimper, éviter les pièges et éliminer les ennemies qui vous barreront la route pour atteindre la fin du niveau en vie. Et quelques boss viendront vous donner un peu de fil à retordre en milieu de stage. Mais l'ensemble transpire l'amour des choses bien faites! Les niveaux regorgent de bonus cachés et le parcours à emprunter est évident, ce qui fait qu'on ne s'égare pas et cela donne du rythme à l'aventure. Les niveaux sont variés et reprennent les superbes thèmes musicaux du film.
Surtout, ne pas paniquer !

D'autres musiques ont été composées pour accompagner certains passages propres au jeu. De plus la difficulté n'est jamais frustrante. Le challenge est présent, vos réflexes seront parfois fortement solliciter  entre les pièges et les ennemies qui ne vous feront pas de cadeaux, avec ces gardes armés de cimeterres, ces charmeur de cobras et autres squelettes suicidaires..
Mais si vous perdez, difficile de blâmer Aladdin, celui-ci répondant au doigt et à l'oeil. Et vous aurez de plus l'occasion, en échange de joyaux récolter le long des tableaux, d'acheter vies et continues supplémentaires auprès d'un marchand. Des jeux et stages bonus vous permettront de gagner encore un peu plus de bonus pour vous aider à terminer le jeu.

Dans le fond, c'est plutôt classique. Mais tout est magnifié afin de rendre le voyage unique et exceptionnel pour les joueurs.



Tout est dans les détails.

Même Génie a droit à ses toilettes privées
Il y a un autre truc qui marque dans ce titre, c'est le souci du détail. Le jeu est bourré de clins d'oeil amusants. Que ce soit les fameuses oreilles de Mickey dans le niveau du désert, qui vous permettent de gagner une vie en restant dessous, ou les gravures d'un des piliers de ce même niveau laissant apparaître Dingo, le jeu regorge de ce genre de petits détails.
De même, voir les gardes se retrouver en caleçon après leur avoir lancer une pomme ou le dromadaire cracher quand on lui saute dessus, sont quelques exemples d'animations drôles à retrouver tout au long de vos aventures.




Ne jouez plus et Aladdin se mettra à jongler


Conclusion.

Je n'avais pas le jeu. Un jour où je voulais m'en achetais un, j'avais le choix entre Street Fighter 2' et Aladdin. J'ai choisi Street car c'était à la mode et c'était l'occasion de jouer avec des potes. Mais un de mes rares amis qui avait une megadriv
e me l'avait prêté un peu plus tard et ça a été, et ça restera toujours, l'un de mes plus beaux souvenirs de gamers. Et cette qualité ont la doit, à l'ensemble des personnes impliquées dans ce projet bien sûr, mais aussi à un homme en particulier, David Perry, qui créera un peu plus tard le célèbre Earthworm Jim. Bon je vais pas m'étendre sur lui, d'autre l'ont déjà fait avec beaucoup plus de talent que moi, mais je vous invite, si cela vous intéresse, à vous renseigner sur le bonhomme car il fait parti de ces personnes qui ont façonnait le jeu vidéos des années 80-90.

Norrsken76

mercredi 3 octobre 2018

Jurassic Park

L'année 1993 sera à mes yeux marquée par deux événements cinématographiques qui seront adaptés sur consoles 16-bits par la suite et qui auront enchanté bon nombres de gamins et d'ados, chacun à leur manière.

Le premier n'est autre que Jurassic Park.

Jurassic Park c'est à l'origine un roman de Michael Crichton paru en 1990, qui a été adapté à l'écran par Steven Spielberg en 1993.
Bon j'imagine que vous connaissez tous l'histoire, une société parvient à faire revenir à la vie des dinosaures en extrayant leur ADN depuis des moustiques prisonniers de la sève d'arbre. Celle-ci décide d'ouvrir un grand parc à thèmes sur une île près du Costa-Rica afin que les visiteurs puissent profiter de ces créatures revenus du passé grâce à la science.
Malheureusement pour eux (et heureusement pour nous) peu avant l'inauguration, tout ne va pas bien se passer, la faute à un employé lorgnant du côté de la concurrence et bien décidé à mettre le bordel..
Commence alors une course poursuite à travers le parc afin de s'en échapper tout en évitant les griffes des raptors et la mâchoire du T-Rex.
Battle de regards



Le Jura malade.. (le Jura sick haha....  désolé)

Jurassic Park arrive donc sur Megadrive en 1993 pour accompagner la sortie du film. (Si vous le voulez en fin d'article sur le jeu Team USA Basket-ball, je parle des jeux à licences.)

Avant de commencer l'aventure, il vous faut choisir un personnage. Ils sont au nombre de deux et sont quand même diamétralement opposés, puisque le premier, c'est le Docteur Grant, interprété par Sam Neil à l'écran et le second n'est autre qu'un vélociraptor. Deux personnages , une mission : se tirer de cette île.

De base, on va prendre Grant. Votre périple commence au beau milieu du parc, alors que vous vous sortez d'un accident de Jurassic jeep, suite à une rencontre fortuite avec le T-Rex. Les barrières électriques ne fonctionnent plus, tous les dinos se sont échappés et il vous faut rejoindre dans un premier temps la centrale électrique du parc afin de remettre le courant.
S'ensuit un véritable parcours du combattant à travers différents endroits de l'île, joliment retranscrit à l'écran, certains apparaissant dans le film, d'autres créés pour l'occasion(la centrale électrique donc, mais aussi les canalisations ou encore les canyons), à pieds ou en bateau, afin de permettre aux personnes présentes de s'échapper.
Mais Jurassic Park oblige, votre parcours sera jonché d'embûches et de dinosaures qui n'attendent qu'une chose, voir qu'elle goût a le Dr Grant.

Heureusement ce dernier pourra récupérer différentes armes à travers les niveaux afin de se défendre. Celle-ci ne sont généralement pas létales et endormiront quelques secondes vos adversaires à dents longues. Des kits de soins sont également planqués, à vous de les trouver si vous ne voulez pas rendre l'âme trop tôt.

Dans la jungle, terrible jungle..
Le déroulement du jeu est des plus classiques, de la plate-forme dans laquelle il vous faudra sauter, grimper à des lianes ou chaînes, escalader.. la panoplie de mouvement du doc étant plutôt fournie, entremêlée de combats et de récupération d'items.. L'ensemble reste typique des productions des années 90 et honnêtement, ce qui sauve le jeu de la masse grouillante de plate-former-action de l'époque, c'est justement sa licence. Non pas que le jeu soit vraiment mauvais mais niveau gameplay, rien ne le différencie vraiment des autres productions de ces années là et certains défauts auront même tendance
à le desservir, comme une jouabilité lourde, malgré un personnage plutôt agile, de nombreux ralentissements et une difficulté souvent injuste, du moins pour le joueur que je suis aujourd'hui, qui sanctionnera le moindre faux pas. Sans compter qu'il est parfois bien difficile de savoir quoi faire et où aller..
On me dit généralement que je ne fais pas mon âge. C'est plutôt flatteur à vrai dire. Mais il y a quand même deux signes du vieillissement qui ne trompent pas chez moi. Le premier c'est l'arrivée de plus en plus massive de cheveux blancs. Le second, c'est que je suis bien incapable aujourd'hui de finir des jeux que je torchais gamin..
Et Jurassic Park, en est un bon exemple.

Durant mes premières parties, et malgré de nombreux essais, il m'a été impossible de finir le premier niveau. Du coup forcément, on commence à douter, à se remettre en cause, qu'est-ce que j'ai fait de ma vie, pourquoi ce jeu s'acharne-t-il sur moi, suis-je vraiment mauvais.. ?? Tant de questions..
Plus sérieusement, les jeux étaient plus difficiles avant. Beaucoup plus courts aussi. Donc forcément, pour augmenter la durée de vie, les développeurs augmentaient la difficulté de manière plus ou moins artificielle (t'as mouru ? Bah tu recommences tout depuis le début)
J'ai du utiliser les avantages qu'offre les méthodes actuelles (merci la sauvegarde à volonté) afin de pouvoir avancer sans trop de soucis.
Sans être exceptionnel le jeu avait néanmoins le mérite de permettre aux joueurs de l'époque de continuer les aventure du film chez eux.



Certains lieux ont été créé pour le jeu




Le maux de la faim

Passionné de dinosaures gamin, ce film a été marquant à plus d'un titre pour moi. C'est bien la première fois qu'on pouvait voir évoluer des dinosaures qui semblaient si réel à l'écran et c'était la promesse, certes naïve (mais quand on a 10 ans on l'est tous plus ou moins), d'en voir un jour de véritables.
Et c'est également l'un des films où j'ai pu prendre conscience de ce qu'on appelle la magie du cinéma. Avec de l'imagination, du savoir-faire et pas mal de moyens, il est possible de faire vivre aux spectateurs des moments uniques, impossible à vivre dans le monde réel.
C'est aussi ça le cinéma et le jeu vidéo, un moyen de se déconnecter, le temps d'un film ou d'une partie, de tous nos soucis quotidiens et de rêver un peu.

Norrsken76

lundi 1 octobre 2018

Le crime de l'Orient-Express--2017

Aujourd'hui, un billet un peu à part puisque je ne vais pas parler d'un vieux jeu rétro qui m'aura fait vibrer pendant mon enfance mais d'un film, et un film très récent en plus, vu qu'il est sorti en décembre 2017.. mais adapté d'un vieux livre donc ça va, il y a du vieux quand même ! Et un film que j'ai vu pas plus tard qu'il y a deux jours.

Ce film c'est le Crime de l'Orient-Express, de et avec Kenneth Branagh. Alors je n'avais jamais lu le livre et je n'ai jamais vu les précédentes adaptations, donc il ne m'est pas possible de comparer. Et de plus je trouve ça un peu idiot de comparer. Certes c'est tiré du même livre mais ce sont des époques et des réalisateurs différents avec des visions différentes. Ce serait comme comparer les Batman de Burton et ceux de Nolan.. Ça n'a pas vraiment de sens.

Et si j'en parle c'est parce que 1) une pote m'a dit que je devrais en parler sur Allociné, mais j'ai la flemme de créer un compte donc je vais écrire ici et 2) je trouvais ce déferlement de critiques injustes

Le roman est très connu mais je plante quand même le décor pour les éventuelles personnes qui se serait perdues sur le net et auraient atterris ici par inadvertance et qui connaîtraient pas .

On suit donc les aventures de Hercule Poirot, célèbre détective Belge à qui aucune affaire de vol ou de meurtre ne résiste. Ce dernier, après avoir résolu une enquête se trouve à Istanbul en vacance mais doit rentrer à Londres au plus vite. Il va devoir prendre le célèbre train afin de regagner la France puis l'Angleterre. Le voyage commence bien jusqu'à cette fameuse nuit où l'un des pensionnaire est retrouvé assassiné.

Il n'en faut pas plus pour le célèbre détective pour abréger ses vacances et tenter de résoudre cette affaire, affaire qui risque bien de questionner sa moralité et sa vision manichéenne des choses.

Alors, déjà quand on voit juste l'affiche, ce qui saute aux yeux c'est son casting.. Kenneth Branagh donc, mais aussi Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Dame Judi Dench, Willem Dafoe, Penelope Cruz et j'en passe (formule généralement utilisée pour combler un trou de mémoire..)
Kenneth Branagh s'est entouré d'un casting cinq étoiles pour son film, chacun apportant sa pierre à l'édifice par son talent dans l'interprétation de son personnage. De la vieille princesse aigrie, au docteur méritant en passant par l'homme d'affaire roublard, on a l'impression de regarder une partie de Cluedo prendre vie. Et on suit avec plaisir le célèbre détective mener ses interrogatoires et investigations tout en essayant de deviner le coupable. Par contre il y a un déséquilibre assez évident au niveau des personnages tant certains sont à peine effleurés. 

Les images et les plans dans et surtout à l'extérieur du train sont également très beaux, et créent cette sensation de solitude. Les personnages sont enfermés (normal pour un huit-clos) dans le train, un tueur parmi eux et sont isolés dans les montagnes yougoslaves, magnifiquement (et numériquement)mises en valeur.
Ce qu'il y a de très beaux également, ce sont les musiques. Ces dernière, composées par Patrick Doyle, servent magnifiquement le film et accompagnent de la plus belle des manières les différentes scènes.
Notamment cette musique, en adagio, après le dénouement de l'affaire qui accompagne nos personnages, et nous-mêmes vers la fin de ce récit, beau et poignant, qui mettra en cause les fondements et croyances de Poirot et nous feras prendre conscience de la fragilité de l'existence et que celle-ci peut basculer et nous avec du jour au lendemain.

J'ai longtemps hésité à regarder ce film, les critiques étant pour la plupart mauvaises..
Mais je l'ai finalement regardé et quelle n'a pas été ma surprise de découvrir un film magnifique. Alors c'est sûr le récit de base y est pour beaucoup, mais ajouté à la direction artistique et au talent des comédiens, le film m'a véritablement captivé et bouleversé.
Et si j'avais écouté toutes ces critiques je ne l'aurais sans doute jamais vu.
Alors soyez curieux, lisez, regardez, écoutez et ne laissez pas les autres vous forger votre opinion. Forgez vous la vous-même..

There was right, there was wrong. Now there is you.

Norrsken76



Sonic the hedgehog

Après trois années passées en compagnie de la NES et alors que la guerre des 16 bits faisait déjà rage, nous avons opté, mon frère et moi, ...