Les
matinées et après-midis de mon enfance, comme celles de beaucoup
d'autres gamins, étaient l'occasion de regarder une multitude de
dessins animés. Entre les animés édulco-censurés du Club
Dorothée et les séries animés de Disney, il y avait de quoi faire.
Mais
si je devais en retenir une aujourd'hui, ce
serait Duck Tales ou La bande à Picsou chez nous.
(ça tombe bien c'est le jeu dont on va parler, quelle coïncidence )
Et
évidemment ces séries animés apportèrent leurs lots de jeux
vidéos. (cf. conclusion de Team USA basket-Ball)
Duck
Tales a donc eu droit à son adaptation lui aussi.
Ce
titre, développé par Capcom, est sortis sur la Nintendo
Entertainment System (NES) en 1989.
Picsou Woo-Hoo !
Balthazar
Picsou ou Scrooge MacDuck en version originale est apparue sous les
traits de Carl Barks en 1947 et s'est vite imposé comme l'un des
personnages emblématiques de Canard Ville. Oncle de Donald,
multi-milliardaire, grincheux et radin il n'en est pas moins
aventurier, débrouillard et sait même se montrer tendre par moment,
avec ses neveux notamment.
Balthazar
est né en Écosse en 1867 et grandit à Glasgow dans un milieu des
plus modestes. Sa famille auparavant riche, fut chassé de leur terre
et perdit leur manoir, situé dans le nord de l’Écosse.
Les
paysans de coins, ayant eu connaissance de l'ancien trésor des
MacPicsou caché en son sein, inventèrent une légende de chien
géant (à l'image de celui des Baskerville de Sherlock Holmes) afin
d'effrayer le clan. Celui-ci quitta leurs terres et se rendit à
Glasgow, ville qu'ils ne quittèrent plus depuis.
Des
siècles plus tard, le jeune Balthazar devient vite le dernier espoir
de la famille pour redorer le blason des MacPicsou.
Pour
initier son esprit d'entreprise, et alors qu'il n'est encore qu'un
gamin, son père lui fabrique un équipement de cireur de chaussures,
afin de lui permettre de commencer à gagner de l'argent. Las, les
affaires ne prennent pas vraiment et devant le désarrois de
Balthazar, Fergus MacPicsou s'arrange avec un ami afin qu'il devienne
le premier client de son fils et qui le paie avec un sou américain
n'ayant pas cours en Écosse.
Ce
premier « client » et ce sou, qui deviendra son célèbre
sou fétiche tant convoité par ses ennemis, sera le déclic pour le
jeune Picsou. Se sentant floué par cette pièce américaine, il
développera son fort caractère, intransigeant et méfiant, et y
verra un signe, celui de partir faire fortune en Amérique..
S'ensuit
une multitudes d'aventures qui formera le jeune Picsou pour devenir
le riche palmipède que nous connaissons tous aujourd'hui.
Duck
Tales est un jeu de plate-forme 2d (normale sur la NES me direz vous)
dans lequel vous incarnez Picsou, armé de sa canne, à la recherche
de richesses à travers le globe. Depuis un hub centrale, en fait un
énorme ordinateur, vous choisissez une destination où vous vous
rendrez afin d'y dénicher le trésor principal, un objet d'une
grande valeure, gardé par un boss.
Vous croiserez quelques figures célèbres |
La
quête de richesse de l'oncle Picsou vous fera voyager, l'Amazonie,
l'Himalaya ou encore la Lune n'auront bientôt plus de secrets pour
vous car notre canard aventurier ne reculera devant rien tant qu'il y
a un magot à la clé.
Les
nombreuses salles cachées vous pousseront à explorer les niveaux de
fond en comble, à la recherche de passages secrets et de chemins
invisibles afin d'amasser toujours plus de trésors et bonus !
Le
gameplay du titre repose sur la maîtrise du saut sur sa canne, qui
vous servira aussi bien à vous débarrasser des ennemis que
d'atteindre des plates-formes inatteignables sans ça. Une fois cette
petite particularité saisie, c'est un vrai bonheur de s'aventurer
dans les différents niveaux et vous sauterez de plates-formes en
ennemis avec toute l'aisance d'un canard.
Jeu
NES oblige, vous allez galérer. Le jeu n'est pas le plus difficile,
surtout qu'on doit à Capcom Ghosts and Goblins, qui en a traumatisé
plus d'un. Il n'empêche qu'il est plus difficile que la plupart des
productions actuelles. Les ennemis sont nombreux et comme on est sur
NES, reculez un peu trop et ceux que vous auriez éliminés
ré-apparaîtront. Les nombreux pièges et précipices vous donnerons
quelques sueurs froides tant il ne faut pas se louper sous peine de
perdre une vie. Et des vies justement, vous en avez pas des masses
même si quelques bonus de vie supplémentaire sont cachés dans les
niveaux.
Les
graphismes sont simples mais jolis. Chaque niveau a une
identité
propre et marquée, ce qui augmente le sentiment de voyage et
d'exploration. Et les musiques, sans être exceptionnelles sont très
chouettes.. Enfin, sans être exceptionnelle.. c'est un peu vite dit.
Le thème du stage de la Lune, est probablement l'un des meilleurs
entendu sur NES.
Toutes
ces qualité font de ce jeu un classique de la 8-bits de Nintendo.
Une
suite a vu le jour également. Je l'ai sur une compilation de jeu
Disney mais je n'y ai pas encore joué, donc je ne vais pas m'y
attarder. De plus j'essaye vraiment de parler des jeux joués quand
j'étais gamin et auquel je rejoue avec une vision d'adulte. Mais à
l'occasion je m'y essaierai.
Au final
Picsou
est vraiment un personnage à part, comme son neveu Donald. Il est
antipathique, mesquin, radin, il fait confiance en personne, mais son
sale caractère le rend aussi attachant. Loin d'un Mickey assez
lisse. C'est peut-être ça qui fait que ce genre de héros est
populaire. Ils cassent l'image enfantine et disons le, un peu niaise,
de ces personnages.
Je
tiens à préciser enfin que toutes les infos sur la jeunesse de
Picsou ont été pioché dans l'excellente Grande épopée de Picsou
tome 1, écrite par Don Rosa au début des 90's. Celui-ci lui donna
une véritable histoire et c'est un vrai régal à lire, avec ses
dessins bourrés de détail et son humour.
Ah
et une dernière chose, il y a une nouvelle série animée Picsou qui
est sorti sur Disney Channel. Je ne l'ai pas regardé mais j'ai pu
voir le générique. Ils ont donné un bon gros lifting des familles
aux personnages afin d'avoir un look plus modernes, loin du style
mignon de la série des 90's.
Norrsken76
Norrsken76
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