Le deuxième film
qui m'aura autant marqué en 1993, au point d'être encore
aujourd'hui admiratif de celui-ci, est Aladdin.
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Cet écran titre..cette musique ! |
A l'origine
Ce film est inspiré
par un ancien conte du Moyen-Orient (il semblerait que ce soit
difficile de déterminer son origine exacte, je vais donc rester
large) Aladdin ou la lampe magique et par un film de 1940, Le voleur
de Bagdad.
Il est sorti par
chez nous en novembre 1993 et restera à mes yeux, la plus belle
œuvre animée que j'ai vu jusque maintenant. Et vu que l'industrie
laisse de plus en plus tomber les dessins classiques au profit des
animations par ordinateur, cela n'est pas près de changer.
Ce dessin animé
nous narre l'histoire d'Aladdin, jeune homme vivant à Agrabah, ville
imaginaire qu'on pourrait situer en Irak, avec son singe Abu.
Pauvres, ils sont obligé de voler afin de survivre et rêvent de
richesses et d'une vie plus facile auprès de la princesse Jasmine à
chaque fois qu'ils voient le palais du sultan depuis les toits qu'ils
occupent pour dormir la nuit.
Jafar le vizir, qui
n'a d'autre envie que de prendre le pouvoir et par la même la place
du Sultan, souhaite mettre la main sur la lampe magique qui lui
permettra de libérer le Génie enfermé dedans, qui lui exaucera
trois vœux. Mais pour cela, il lui faudra trouver un homme au coeur
pur à même d'être accepté de pouvoir rentrer dans la grotte où
se cache la lampe. Il décide alors de tendre un piège à Aladin
après avoir jeté son dévolu sur ce dernier…
Voilà en gros pour
l'histoire, qui mélange mystère, aventure, humour, action et
romance. On a à faire à un véritable film à la
Indiana Jones, en plus enfantin, mais reprenant les mêmes recettes
des grandes épopées d'aventure.
Ce qui m'a marqué
surtout, quand je l'ai vu au cinéma du haut de mes 10 ans, c'est la
beauté des décors. Les dunes de sables qui s'étendent à perte de
vue, le château du Sultan, les scènes dans la ville d'Agrabah.. Les
couleurs chaudes, le design des personnages et des bâtiments, tout
est fait pour nous dépayser et nous faire découvrir, même si ça
reste un mélange de plusieurs influences et cultures, le
Moyen-Orient.
C'est moi ou c'est
beau ?
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Je reste surpris par la qualité des animations |
Et les
développeurs de chez Virgin, aidés par des animateurs de chez
Disney, ont réussi l'exploit de tout fidèlement retranscrire sur
megadrive ! (oui, la transition est un peu abrupte mais faut
bien qu'on parle du titre..)
On obtient alors
certainement l'un des plus beaux titres sorti sur cette console (avec
Les aventures de Flink). Il suffit de commencer à jouer pour s'en
rendre compte. Des ruelles d'Agrabah, à la grotte des merveilles en
passant par la prison du palais, tout est beau. Du choix judicieux
des couleurs, malgré une palette limitée sur megadrive, au travail
remarquable sur les animations, fluides et détaillées, ce jeu est
un véritable délice visuel.
C'est beau, d'accord
mais est-ce que c'est bien ?
On dit souvent qu'un
beau jeu n'est pas forcément un bon jeu. C'est vrai. Alors qu'en
est-il d'Aladdin ? Son gameplay est-il à la hauteur
de ses graphismes ? Et bien…...oui. Autant le dire tout de suite, Aladdin est effrontément doué et il ose tutoyer l'excellence en la regardant droit dans les yeux.
Le titre ne s'égare
pas trop et reste assez fidèle au déroulement du film. Il prend
cependant quelques libertés afin de proposer des niveaux
supplémentaires. Vous commencerez donc l'aventure dans les rue
d'Agrabah avant de vous aventurez dans le désert en périphérie,
les cachots du palais, la grotte aux merveilles etc.. Je n'en dis pas
plus pour vous garder les quelques surprises qui vous attendent.
Dans le déroulement,
c'est un plate-former/ action classique. Il vous faudra courir,
sauter, grimper, éviter les pièges et éliminer les ennemies qui
vous barreront la route pour atteindre la fin du niveau en vie. Et
quelques boss viendront vous donner un peu de fil à retordre en
milieu de stage. Mais l'ensemble transpire l'amour des choses
bien faites! Les niveaux regorgent de bonus cachés et le parcours à
emprunter est évident, ce qui fait qu'on ne s'égare pas et cela
donne du rythme à l'aventure. Les niveaux sont variés et reprennent les superbes thèmes musicaux du film.
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Surtout, ne pas paniquer ! |
Dans le fond, c'est plutôt classique. Mais tout est magnifié afin de rendre le
voyage unique et exceptionnel pour les joueurs.
Tout est dans les
détails.
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Même Génie a droit à ses toilettes privées |
Il y a un autre truc
qui marque dans ce titre, c'est le souci du détail. Le jeu est
bourré de clins d'oeil amusants. Que ce soit les fameuses oreilles de
Mickey dans le niveau du désert, qui vous permettent de gagner une
vie en restant dessous, ou les gravures d'un des piliers de ce même
niveau laissant apparaître Dingo, le jeu regorge de ce genre de
petits détails.
De même, voir les
gardes se retrouver en caleçon après leur avoir lancer une pomme ou
le dromadaire cracher quand on lui saute dessus, sont quelques
exemples d'animations drôles à retrouver tout au long de vos aventures.
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Ne jouez plus et Aladdin se mettra à jongler |
Conclusion.
Je n'avais pas le
jeu. Un jour où je voulais m'en achetais un, j'avais le choix entre
Street Fighter 2' et Aladdin. J'ai choisi Street car c'était à la mode et c'était l'occasion de jouer avec des potes. Mais un
de mes rares amis qui avait une megadriv
e me l'avait prêté un peu
plus tard et ça a été, et ça restera toujours, l'un de mes plus
beaux souvenirs de gamers. Et cette qualité ont la doit, à
l'ensemble des personnes impliquées dans ce projet bien sûr, mais
aussi à un homme en particulier, David Perry, qui créera un peu
plus tard le célèbre Earthworm Jim. Bon je vais pas m'étendre sur
lui, d'autre l'ont déjà fait avec beaucoup plus de talent que moi,
mais je vous invite, si cela vous intéresse, à vous renseigner sur
le bonhomme car il fait parti de ces personnes qui ont façonnait le
jeu vidéos des années 80-90.
Norrsken76
Norrsken76
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