mardi 30 octobre 2018

Aladdin

Le deuxième film qui m'aura autant marqué en 1993, au point d'être encore aujourd'hui admiratif de celui-ci, est Aladdin.
Cet écran titre..cette musique !

A l'origine

Ce film est inspiré par un ancien conte du Moyen-Orient (il semblerait que ce soit difficile de déterminer son origine exacte, je vais donc rester large) Aladdin ou la lampe magique et par un film de 1940, Le voleur de Bagdad.
Il est sorti par chez nous en novembre 1993 et restera à mes yeux, la plus belle œuvre animée que j'ai vu jusque maintenant. Et vu que l'industrie laisse de plus en plus tomber les dessins classiques au profit des animations par ordinateur, cela n'est pas près de changer.
Ce dessin animé nous narre l'histoire d'Aladdin, jeune homme vivant à Agrabah, ville imaginaire qu'on pourrait situer en Irak, avec son singe Abu. Pauvres, ils sont obligé de voler afin de survivre et rêvent de richesses et d'une vie plus facile auprès de la princesse Jasmine à chaque fois qu'ils voient le palais du sultan depuis les toits qu'ils occupent pour dormir la nuit.
Jafar le vizir, qui n'a d'autre envie que de prendre le pouvoir et par la même la place du Sultan, souhaite mettre la main sur la lampe magique qui lui permettra de libérer le Génie enfermé dedans, qui lui exaucera trois vœux. Mais pour cela, il lui faudra trouver un homme au coeur pur à même d'être accepté de pouvoir rentrer dans la grotte où se cache la lampe. Il décide alors de tendre un piège à Aladin après avoir jeté son dévolu sur ce dernier…

Voilà en gros pour l'histoire, qui mélange mystère, aventure, humour, action et romance. On a à faire à un véritable film à la Indiana Jones, en plus enfantin, mais reprenant les mêmes recettes des grandes épopées d'aventure.
Ce qui m'a marqué surtout, quand je l'ai vu au cinéma du haut de mes 10 ans, c'est la beauté des décors. Les dunes de sables qui s'étendent à perte de vue, le château du Sultan, les scènes dans la ville d'Agrabah.. Les couleurs chaudes, le design des personnages et des bâtiments, tout est fait pour nous dépayser et nous faire découvrir, même si ça reste un mélange de plusieurs influences et cultures, le Moyen-Orient.


C'est moi ou c'est beau ?

Je reste surpris par la qualité des animations
Et les développeurs de chez Virgin, aidés par des animateurs de chez Disney, ont réussi l'exploit de tout fidèlement retranscrire sur megadrive ! (oui, la transition est un peu abrupte mais faut bien qu'on parle du titre..)
On obtient alors certainement l'un des plus beaux titres sorti sur cette console (avec Les aventures de Flink). Il suffit de commencer à jouer pour s'en rendre compte. Des ruelles d'Agrabah, à la grotte des merveilles en passant par la prison du palais, tout est beau. Du choix judicieux des couleurs, malgré une palette limitée sur megadrive, au travail remarquable sur les animations, fluides et détaillées, ce jeu est un véritable délice visuel.







C'est beau, d'accord mais est-ce que c'est bien ?

On dit souvent qu'un beau jeu n'est pas forcément un bon jeu. C'est vrai. Alors qu'en est-il d'Aladdin ? Son gameplay est-il à la hauteur de ses graphismes ? Et bien…...oui. Autant le dire tout de suite, Aladdin est effrontément doué et il ose tutoyer l'excellence en la regardant droit dans les yeux. 

Le titre ne s'égare pas trop et reste assez fidèle au déroulement du film. Il prend cependant quelques libertés afin de proposer des niveaux supplémentaires. Vous commencerez donc l'aventure dans les rue d'Agrabah avant de vous aventurez dans le désert en périphérie, les cachots du palais, la grotte aux merveilles etc.. Je n'en dis pas plus pour vous garder les quelques surprises qui vous attendent.
Dans le déroulement, c'est un plate-former/ action classique. Il vous faudra courir, sauter, grimper, éviter les pièges et éliminer les ennemies qui vous barreront la route pour atteindre la fin du niveau en vie. Et quelques boss viendront vous donner un peu de fil à retordre en milieu de stage. Mais l'ensemble transpire l'amour des choses bien faites! Les niveaux regorgent de bonus cachés et le parcours à emprunter est évident, ce qui fait qu'on ne s'égare pas et cela donne du rythme à l'aventure. Les niveaux sont variés et reprennent les superbes thèmes musicaux du film.
Surtout, ne pas paniquer !

D'autres musiques ont été composées pour accompagner certains passages propres au jeu. De plus la difficulté n'est jamais frustrante. Le challenge est présent, vos réflexes seront parfois fortement solliciter  entre les pièges et les ennemies qui ne vous feront pas de cadeaux, avec ces gardes armés de cimeterres, ces charmeur de cobras et autres squelettes suicidaires..
Mais si vous perdez, difficile de blâmer Aladdin, celui-ci répondant au doigt et à l'oeil. Et vous aurez de plus l'occasion, en échange de joyaux récolter le long des tableaux, d'acheter vies et continues supplémentaires auprès d'un marchand. Des jeux et stages bonus vous permettront de gagner encore un peu plus de bonus pour vous aider à terminer le jeu.

Dans le fond, c'est plutôt classique. Mais tout est magnifié afin de rendre le voyage unique et exceptionnel pour les joueurs.



Tout est dans les détails.

Même Génie a droit à ses toilettes privées
Il y a un autre truc qui marque dans ce titre, c'est le souci du détail. Le jeu est bourré de clins d'oeil amusants. Que ce soit les fameuses oreilles de Mickey dans le niveau du désert, qui vous permettent de gagner une vie en restant dessous, ou les gravures d'un des piliers de ce même niveau laissant apparaître Dingo, le jeu regorge de ce genre de petits détails.
De même, voir les gardes se retrouver en caleçon après leur avoir lancer une pomme ou le dromadaire cracher quand on lui saute dessus, sont quelques exemples d'animations drôles à retrouver tout au long de vos aventures.




Ne jouez plus et Aladdin se mettra à jongler


Conclusion.

Je n'avais pas le jeu. Un jour où je voulais m'en achetais un, j'avais le choix entre Street Fighter 2' et Aladdin. J'ai choisi Street car c'était à la mode et c'était l'occasion de jouer avec des potes. Mais un de mes rares amis qui avait une megadriv
e me l'avait prêté un peu plus tard et ça a été, et ça restera toujours, l'un de mes plus beaux souvenirs de gamers. Et cette qualité ont la doit, à l'ensemble des personnes impliquées dans ce projet bien sûr, mais aussi à un homme en particulier, David Perry, qui créera un peu plus tard le célèbre Earthworm Jim. Bon je vais pas m'étendre sur lui, d'autre l'ont déjà fait avec beaucoup plus de talent que moi, mais je vous invite, si cela vous intéresse, à vous renseigner sur le bonhomme car il fait parti de ces personnes qui ont façonnait le jeu vidéos des années 80-90.

Norrsken76

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