vendredi 5 avril 2019

Rescue The Embassy Mission

A l'époque où j'avais la NES tous mes voisins en avaient une aussi, preuve en est que ce fut un grand succès populaire. Et comme on avait des âges, des goûts et des attentes différentes c'était l'occasion de se prêter les jeux et de découvrir des titres qui nous auraient échappé sans ça.
C'est comme ça que j'ai découvert le jeu dont je vais parler maintenant.


Le titre, développé par Kemco et édité chez nous par Infograme, vous place au commande d'un groupe d'intervention d'élite, type GIGN ou SWAT, et vous demande d'aller libérer les otages retenus dans une ambassade (d'où le titre hein..)le tout dans un temps limité. Pour cela le jeu vous propose une multitude de niveau de difficulté (modifiant le temps à disposition, la vitesse des ennemis..) et trois phases de gameplay bien distinctes afin de mener à bien votre mission.


La première, qui fera la part belle à l'infiltration, consiste à placer vos snipers en différents endroits stratégiques de la carte afin de couvrir les différents murs de l'ambassade. Il vous faudra alors éviter les projecteurs, sous peine que les terroristes n'ouvrent le feu et mettent un terme à votre courte, mais prometteuse, carrière dans les forces de l'ordre. Utilisez pour cela toutes les cachettes à votre disposition (murets, rebords de fenêtre, entrée de bâtiments, poteaux..) et attendez que le danger passe. Et si vous n'en avez aucune sous la main ou que vous êtes pressés, vous pouvez toujours ramper ou effectuer une roulade pour éviter d'être touché par les tires ennemis.





Vous avez placé vos hommes ? Bon, passons à la deuxième étape. Prenez votre plus beau fusil, c'est l'heure du tir aux pigeons. Visez les différentes fenêtres de l'ambassade, et attendez qu'un terroriste ait la drôle d'idée de passer devant l'une d'entre elles (dans tous les films d'action on répète sans cesse de ne jamais s'approcher des fenêtres !) et faite feu. Éliminez en le plus possible, afin de faciliter le travail de vos collègues du groupe d'intervention (et le votre par la même occasion), qui arrive dans la troisième et dernière phase.



Là, on va rentrer dans le vif du sujet. Après une courte, mais périlleuse, séquence de descente en rappel (j'espère que vos snipers ont bien fait le ménage juste avant) vous voilà rentrant avec fracas dans l’ambassade afin de délivrer les otages et d'éliminer le reste des terroristes. Armé de votre fusil d'assaut vous arpenterez les couloirs du bâtiments, dans une vue simili fps 8-bits, bien aidé par une mini carte vous indiquant otages, terroristes et l'escalier vous permettant d'atteindre les différents étages. Il vous suffira de leur tirer dessus, c'est bête mais c'est efficace.


Que pensez de ce jeu au final ?


Bah au final, seule la première phase tire son épingle du jeu. Non pas que les deux autres soient mauvaises, mais leur gameplay n'est pas dès plus palpitants. Je dois quand même reconnaître au développeur l'envie de proposer des phases variés et cohérentes avec le propos du soft.

Mais quelques défauts ternissent cette version NES. La hitbox est quelque peu étrange lors de la première phase, et bien que même à plusieurs millimètres d'un projo, et donc, théoriquement non visible, on vous tirera dessus comme un lapin. De même, je ne sais pas si c'est du au stress du début de mission, mais les snipers tremblent affreusement et il devient difficile d'atteindre les cibles. Un comble pour une unité d'élite..Enfin je sais pas qui est l'idiot qui s'amuse à mettre du savon sur les cordes, mais un certain nombre de mes hommes se sont écrasés lors de la descente en rappel à cause de la corde qui leur glisse à travers les mains (j'avoue que ce passage du jeu reste un mystère pour moi, même aujourd'hui). Arriver dans l'ambassade avec deux hommes en moins, ça facilite pas la tâche..
Mais malgré ça, le jeu reste néanmoins intéressant, agréable et amusant à jouer et très différent de ce qu'on pouvait trouver à l'époque sur NES, où les jeux de plate-forme et d'action étaient légion.

Il serait prétentieux de dire qu'il a inspiré les titres d'infiltration que l'on connait aujourd'hui (je n'en sais rien en faite) mais c'était la première fois où on ne me demandait pas d'attaquer frontalement l'ennemi, du moins au début, mais au contraire qu'on m'incitait à me cacher et à rester le plus discret possible. Chose que je n'ai pas connu par la suite jusqu'à l'arrivée d'un certain Metal Gear Solid sur Playstation..

Norrsken76



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